Cette chaleur, ce feu plein de cœur, accrocheur, délicieux et scintillant commence par le souffle. L'ujjayi Dark Vador murmure le souffle de l'océan. Ce souffle est votre début, votre fondation. Cette respiration est l'endroit où votre vinyasa coulera, changera et se construira. S'il n'y a pas de souffle, il n'y a pas de place pour que le vinyasa se développe. Le vinyasa sans souffle n'est qu'un exercice. La respiration vous donne un but, de la concentration et de la puissance.
Après le souffle, le noyau. Lors d'une pratique de yoga, chaque mouvement que vous faites implique le tronc. C'est ce qui vous permet de vous tenir en position de montagne avec vos pieds appuyés sur le sol et votre coccyx enroulé. C'est ce qui vous permet de soulever votre corps lorsque vous atteignez votre pied vers l'avant du chien vers le bas à la fente, ce qui fait que vos orteils rencontrent le terre avec la grâce au lieu de la force. Le noyau crée du feu dans le ventre et le feu se propage à l'aide d'une respiration forte et solide. Dans Forrest yoga, nous commençons même notre pratique de yoga par le tronc, de sorte que la chaleur que nous y produisons est immédiatement activée, ce qui la rend disponible pour chaque pose par la suite.
Le dernier élément nécessaire pour rester allumé est le temps. Il faut donner du temps à son corps. Soyez en guerrier I pendant cinq respirations complètes. Sentez le travail du quadriceps. Remarquez que vos talons s'enfoncent dans le sol alors que le sol recule. Que fait votre coccyx ici ? Quelle est votre respiration ? Respirez aussi profondément que vous le pouvez. Remarquez où commence et se termine votre respiration. Êtes-vous tendu quelque part ? Votre mâchoire est-elle serrée ? Détendez cet espace entre vos sourcils.
La combinaison de ces trois actions - souffle, noyau et temps - créera une quantité folle de chaleur. Le souffle le fera circuler dans tout le corps, le noyau continuera à générer une nouvelle chaleur et le temps vous mettra au défi de traiter chaque pose comme une méditation d'être présent.
La seule question est : combien de feu voulez-vous faire ?
Par Fae Leslie Hoffman ; Tous droits réservés @2018